Au Social Club, on baisse le son, mais on donne de la voix et on prend de la hauteur. Qu’ils soient youtubeurs, artistes, photoreporters, réalisateurs, philosophes ou activistes… ils ont pris la parole à Solidays cette année pour éveiller les consciences, partager leurs convictions et libérer les esprits. Tout au long du week-end, ils ont amené les festivaliers à ouvrir les yeux sur les cyberviolences et les violences faites aux femmes, à repenser l’idée de « normalité », ou encore à questionner notre rapport au don.
Retour sur des talks à voir et à revoir.
VENDREDI
Réparer les femmes
« Les femmes ont en elles-même une capacité de résilience incroyable, et c’est ça qui les répare. » Pierre Foldes et Frédérique Martz, fondateurs de Women Safe nous livrent leur témoignage sur la façon dont les femmes victimes de violences sexuelles se réparent.
Soyons tous les avocats du climat
« Quand on est nombreux, on peut agir et on peut aller super loin. ». Marie Pochon, porte-parole de l’association Notre Affaire à tous à l’origine de la pétition record « L’affaire du siècle », nous livre son témoignage sur la force de la mobilisation collective.
La haine derrière l’écran
« Il suffit de beaucoup de détermination et beaucoup d’amour pour transformer un téléphone en arme de connexion massive ».
Alice Barbe témoigne de son expérience du cyber harcèlement et nous raconte comment faire face.
SAMEDI
Cri d’alarme pour le climat
« Je trouve que ce qui est important aujourd’hui, c’est de vaincre l’impression d’impuissance qu’ont les citoyens. »
Laurence Tubiana au Social Club nous a parlé d’action climatique, aux côtés d’un jeune militant.
Quand les Youtubeurs s’engagent
« À partir du moment où on se rend compte que quelque chose n’est pas normal, ça commence à faire bouger les choses. »
Lola Dubini et Hugo Travers ont des millions de followers. Ils en profitent pour lever les tabous sur le harcèlement scolaire.
Du Zizi sexuel à Happy sex
« Pour moi, ce qui contribue à l’éducation, c’est de se marrer ensemble d’un sujet. » Zep nous raconte comment, à travers la BD, il libère la parole et rend la prévention ludique.
WOMAN, le monde vu par les femmes
« Libérer la parole, le silence qui tue les choses. Parce que les choses qui ne sont pas dites n’existent pas ». Anastasia Mikova et Yann Arthus-Bertrand sont partis à la rencontre de 3 000 femmes pour comprendre quel regard elles portent sur le monde. Woman, le film retranscrit leur témoignage.
VIH : Des médicaments pour tous
Dr Donald Kaberuka, Marisol Touraine et Stéphanie Seydoux prennent la parole d’une seule voix pour défendre l’importance de financer la lutte contre le sida à la hauteur de ses besoins via le Fonds mondial.
Violences, les femmes s’en mêlent
DIMANCHE
La comédie de la normalité
« L’autisme fait partie de la biodiversité humaine. Une personne autiste pourra voir le monde avec un supplément de couleurs et aura une autre façon de ré-enchanter le monde. » Josef Schovanec, philosophe et sociologue ouvre notre esprit à une autre vision du monde.
L’autisme face caméra avec Hors normes
La notion de norme et de marge est très subjective. Il faut la questionner. C’est ce que Eric Toledano et Olivier Nakache proposent de faire avec leur film HorsNormes. Présents au Social Club dimanche après-midi, ils présentent les coulisses du tournage.
Ghorban, 12 ans, l’enfant de l’exil
« Son plus grand souhait quand il est arrivé en France était de pouvoir aller à l’école comme tout le monde ». À 12 ans, Ghorban fuit l’Afghanistan et parcourt seul 12 000 km pour rejoindre la France. Olivier Jobard et Claire Billet, qui l’ont suivi pendant 8 ans, racontent.
Changeons le regard sur le VIH
« La prévention doit venir de l’école, des pouvoirs publics, des parents et des amis aussi. » Loïc et Lucie avaient 20 et 26 ans lorsqu’ils ont appris leur séropositivité. À travers un livre et un film, ils témoignent sans tabou de ce que veut dire vivre avec le VIH.
La Révolution du Partage
Serial entrepreneur à succès, philanthrope et auteur, Alexandre Mars est classé parmi les 50 Français les plus influents du monde en 2018. En fondant Epic, sa start-up à but non-lucratif, il s’engage dans la lutte contre les injustices sociales. Un plaidoyer pour que le partage devienne la norme et le don, la règle.